Ablation d’une hernie discale lombaire

Dans quels cas cette intervention est-elle indiquée ?

En cas de hernie discale lombaire résistante au traitement médical ou d’atteinte neurologique, une indication chirurgicale peut être retenue.

L’objectif de cette chirurgie est de retirer la douleur sciatique ou crurale aiguë.
Il ne s’agit pas là d’améliorer d’éventuelles douleurs lombaire. Aussi, ces dernières peuvent être majorées transitoirement après l’opération, ce qui nécessite alors de la kinésithérapie de reconditionnement lombaire.

Cette chirurgie se réalise très majoritairement en ambulatoire.


Comment se déroule l’opération ?

  • 1.

    Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Le patient est installé sur le ventre.
  • 2.

    Il s’agit d’une chirurgie mini-invasive. La cicatrice fait plus ou moins 2-3 cm en regard du niveau concerné.
  • 3.

    Lors de cette intervention, une partie de la lame de la vertèbre est retirée. Le nerf douloureux est exposé afin de retirer le morceau de disque comprimant le nerf en dessous et de le libérer largement.

Les risques potentiels liés à cette chirurgie :

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :

  • Des complications liées à l’anesthésie générale, expliquées en amont par l’anesthésiste.
  • Un défaut de cicatrisation et une infection nécessitant certaines fois de réopérer et/ou de débuter un traitement antibiotique.
    Un diabète mal équilibré, des antécédents chirurgicaux rachidiens, le surpoids et le tabagisme augmentent ce risque.
  • Un hématome post opératoire dans le foyer chirurgical qui peut comprimer les nerfs et entraîner des douleurs, une paralysie des jambes, des troubles urinaires et de la défécation nécessitant alors une reprise chirurgicale avec évacuation de cet hématome.
  • Une atteinte neurologique pouvant entraîner un risque sensitif et moteur (paralysie) liée à la manipulation des nerfs et à la section d’une partie d’un nerf. Cette atteinte est souvent transitoire, mais il peut arriver, dans de rares cas, qu’elle soit définitive.
  • Une brèche de liquide céphalo-spinal (LCS) causée par l’ouverture de l’enveloppe entourant les nerfs et comprenant ceux-ci. Cette brèche est suturée pendant l’opération, mais la fuite de ce LCS peut persister malgré tout. Une collection de liquide sous-cutanée peut se former, nécessitant dans de rares cas de ré-intervenir pour fermer l’enveloppe. Le risque d’infection est un peu plus important en cas de brèche.
    De manière assez rare, si la fuite est importante pendant l’opération, elle peut engendrer une hypotension intra-crânienne avec des céphalées (maux de tête) et certaines fois, un hématome cérébral peut se produire. Ce risque de brèche est un peu plus important en cas d’antécédents chirurgicaux au même niveau et par le même abord de la colonne vertébrale.
  • Des douleurs résiduelles chroniques (douleurs neuropathiques) faisant suite à une compression longue ou importante des nerfs et pouvant persister malgré une décompression nerveuse complète.

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